Shanghai, la plus grande ville de Chine, est en état de siège depuis des semaines afin d’enrayer une épidémie de coronavirus. Les 25 millions d’habitants de Shanghai sont restés bloqués chez eux, incapables d’obtenir de la nourriture ou des soins médicaux pour leurs proches malades. D’autres sont détenus dans des hôpitaux temporaires et des centres de quarantaine improvisés, sans savoir quand ils seront autorisés à partir.
25 millions de personnes sont confinées en raison de mesures strictes.
La majeure partie de la plus grande ville de Chine, Shanghai, a été soumise à un confinement strict en raison d’une charge de travail quotidienne supérieure à 2 000 cas. Le plus grand centre financier de la Chine continentale est toujours sous forte pression pour arrêter l’épidémie. Il s’agit de la plus importante depuis le lancement de COVID-19 en décembre 2019. L’augmentation sans précédent de la demande a provoqué une frustration généralisée parmi les 26 millions de résidents de Shanghai qui ne peuvent pas accéder à leurs besoins quotidiens, notamment aux fournitures médicales.
Les horreurs ne se sont pas arrêtées là. L’insécurité alimentaire et la hausse des prix des aliments sont deux des problèmes les plus urgents auxquels est confrontée la ville la plus riche de Chine. Les réseaux sociaux sont devenus viraux, avec de nombreuses vidéos montrant la « lutte » et la frustration des personnes contraintes d’adhérer à la quarantaine et au confinement. Twitter a été inondé de vidéos. L’une des vidéos les plus populaires, datant du 8 avril, montrait des personnes criant à l’aide à travers les fenêtres après avoir été empêchées de quitter leur domicile.
Chine : Shanghai fait face à une pénurie alimentaire alors que le gouvernement Jinping impose le confinement le plus brutal au monde.
Les réseaux sociaux ont vu un certain nombre d’images et de vidéos qui montrent clairement que les gens sont frustrés par les récentes mesures de restriction. En raison des mesures les plus brutales au monde, les gens ont été contraints de descendre dans la rue. Cela a conduit à des protestations massives en faveur des droits civils et à la demande de produits de première nécessité tels que la nourriture, l’eau, la liberté et la justice.
Des millions de personnes se sont retrouvées sans vivres, le gouvernement de Shanghai n’ayant pas prévu cette vague. Les voisins s’échangent des produits alimentaires. Même l’élite de la ville en est réduite à déterrer des pousses de bambou dans les jardins des appartements de luxe pour le dîner.
Republic TV a eu accès à une vidéo qui montre la situation inquiétante de Shanghai. Les gens ne sont pas en mesure d’obtenir des créneaux de livraison de nourriture et vivent dans une grande incertitude. Le confinement chaotique a également poussé des milliers de manifestants à descendre dans la rue pour protester contre la stratégie chinoise controversée du « zéro COVID ». Une foule massive d’émeutiers affamés a pillé et saccagé un supermarché vendredi, alors que le confinement était prolongé pour la troisième semaine.
Les gens étaient furieux lorsque les rations promises par le gouvernement n’ont pas atteint les millions de personnes enfermées chez elles. Les ouvriers chinois du bâtiment ont reçu l’ordre de transformer le centre de convention de Shanghai en une vaste zone d’isolement dotée de 50 000 lits. La capitale financière de la Chine a prévenu que toute personne prise à enfreindre les règles de confinement COVID-19 serait inculpée dès le début des protestations.
La Chine a besoin de ses propres semences pour assurer le bol alimentaire du pays
Xi Jinping, le président chinois, a déclaré que la Chine devait être autosuffisante en matière de production de semences pour assurer sa sécurité alimentaire. C’est ce qu’ont rapporté les médias d’État lundi. Le rapport a réitéré les préoccupations croissantes concernant la dépendance de la Chine à l’égard des aliments importés. Xi a fait ces remarques lors d’une visite du laboratoire de semences de Yazhou Bay, sur l’île méridionale de Hainan. Ce laboratoire est un lieu de reproduction clé pour le secteur des semences.
Xi a déclaré : « Ce n’est qu’en tenant fermement les semences chinoises dans nos mains que nous pourrons stabiliser le bol alimentaire de la Chine et assurer la sécurité alimentaire. » Selon le rapport, les sources de semences doivent être indépendantes et gérables et doivent disposer de leur propre technologie.
La Chine a accru son attention à la sécurité alimentaire depuis que la pandémie COVID-19, qui a commencé en 2020 et perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales, a menacé d’importantes importations de céréales dans le pays, début 2020. Le mois dernier, Xi a déclaré à la réunion annuelle du Parlement :
« La Chine ne doit pas dépendre du marché international pour son alimentation », alors que de nouveaux troubles sont apparus à la suite de l’invasion et de l’occupation par la Russie de l’Ukraine, un important exportateur de céréales.
La Chine produit la majorité des semences de culture sur son territoire en raison des exigences de quarantaine sur les importations et des coûts de production. Toutefois, certains légumes comme les épinards, les choux fleurs et les carottes sont cultivés en grande partie à l’aide de semences étrangères, selon un rapport des médias d’État de l’année dernière.