La multiplication des fausses universités en Chine

Un fléau en Chine pour les étudiants qui sont visés par de fausses universités qui sont très agressives online pour recruter des jeunes diplomés.

Une liste de centaines d’universités bidons fait le buzz sur le web, destinée à rappeler aux étudiants pas très brillants au gaokao, l’examen d’entrée universitaire en Chine, qu’ils feraient mieux de ne pas s’inscrire dans ces établissements.

Ces universités ont souvent des noms ressemblant à s’y méprendre à des vraies.

Par exemple, il y a l’Université des Poteaux et Télécommunications de Chine, qui ressemble beaucoup à l’Université des Poteaux et Télécommunications de Pékin et celle de Nanjing, deux établissements très connus en Chine.

A young graduate in graduation attire standing in a hallway

Les promesses

Ces universités promettent monts et merveilles à ceux qui sont prêts à mettre la main à la poche, peu importe leurs notes au gaokao. Certaines affirment même avoir des « quotas d’inscription en interne ».

Certaines institutions collaborent avec de vraies universités pour ouvrir des « institutions de formation », puis font croire aux parents et aux étudiants qu’elles font partie de l’université.

Le Ministère de l’Education en Chine rappelle aux parents et aux étudiants de vérifier l’authenticité de l’université après avoir reçu leur lettre d’admission.

le ministère précise que l’inscription standard n’implique pas de transaction monétaire et que si une institution demande de l’argent pour un quota d’inscription, il faut se méfier.

l’arnaque à la fausse université

Mais certains parents et étudiants aux notes faibles au gaokao se sont laissé berner.

Dans un cas, un homme dans la province de Jiangsu a convaincu un ami qu’il pouvait aider son fils qui n’a pas brillé au gaokao, persuadant l’homme qu’il avait des moyens pour aider son fils à aller à l’université s’il payait assez d’argent.

IL a même donné à l’homme une fausse lettre d’admission, prétextant que son fils ne pouvait pas entrer sur le campus à cause de la pandémie de Covid-19.

De la même manière, Qiang a berné un autre homme en lui soutirant de l’argent pour faire admettre son fils à l’université.

Un an plus tard, lorsque la pandémie n’était plus une préoccupation, les deux hommes ont découvert qu’ils avaient été dupés.

Un tribunal de Changzhou, Jiangsu, a découvert que les deux hommes avaient versé plus de 4,7 millions de yuans (869 000 $) à Qiang. Le tribunal a condamné Qiang à 12 ans et demi de prison et à une amende de 310 000 yuans.

Une femme a raconté au quotidien de Pékin que son petit frère a failli se faire avoir de la même manière. Son frère a passé le gaokao l’année dernière mais son score ne lui permettait que d’intégrer un collège professionnel. En attendant sa lettre d’admission, il en a également reçu une d’une université de Huanggang

L’emploie des jeunes inquiète le gouvernement chinois

Les universités en Chine ont reçu pour consigne de vérifier les taux d’emploi de leurs diplômés, suite à des inquiétudes que certaines institutions pourraient soumettre de fausses données pour polir leur réputation

La réputation d’une université est Super importante

Lire aussi

Laissez le premier commentaire